Asilah, une petite ville au visage méditerranéen, rappelant l’Andalousie ou les Cyclades. Tournée vers l’Atlantique, elle nourrit l’imaginaire d’artistes et de peintres, aujourd’hui connus dans le monde entier.
La brume en suspension, au-dessus de l’écume des vagues, sur la Krikia, que vous voyez de la terrasse, une avancée du bastion formant une sorte de balcon, des familles, des couples et des petits groupes de jeunes gens, assis sur les murets, contemplent la médina blanche. En contrebas, sous les feux d’un soleil qui tarde à s’éteindre, l’océan Atlantique déroule avec fracas ses rouleaux gris vert.
À seulement 40 kilomètres au sud de Tanger, créateurs de tous rangs et de toutes nationalités trouvent ici grâce et inspiration.
Paisible ou sereine pour les uns, magique ou majestueuse pour les autres, Asilah a toujours exercé une séduction singulière sur les artistes. Ses ruelles, ses maisons blanchies à la chaux, ses portes bleues et ses nombreuses petites échoppes ont largement contribué à son succès. Mais aussi ses longues plages sauvages, ses falaises abruptes, la douceur de son climat et ses effets de lumière spectaculaires ont donné à la ville son nom «la perle du Maroc».